VISMAVILLE en CONFINEMENT // AU BALCON // Episode 19
Quand je pense que je croise Marcel (L'homme à la casquette tous les jours), que je lui dis bonjour, et que j'apprends aujourd'hui qu'il a été cascadeur ! Cascadeur dans les voitures. Je ne sais pas trop comment on dit d'ailleurs. Il a tenu un Bar aussi, à Sèvres. Un bar dans lequel il a reçu pas mal d'artistes. Il a même déjeuner avec plusieurs d'entre eux, dont Johnny. C'est cool ça.
Elles sont là, sur leurs balcons, elles discutent entre elles, elles s'échangent encore les numéros de téléphone, elles se proposent de s'aider. Faire les courses pour l'autre, sortir le chien, prendre l'air au balcon. La bienveillance est bien là... Bonheur...
Un autre bonheur est là aussi : j'ose saluer de façon plus appuyée cet homme qui passe en se tenant la tête. Cela fait plusieurs fois que je le vois sur ce trottoir, il avance lentement, le dos courbé et la tête maintenue par sa main. Comme si celle ci allait tomber si cette main s?enlève. Il est élégant, propre, les yeux clairs. Le chapeau termine la silhouette.
Il s'appelle Alain. J'apprends qu'il a été motard, que des accidents successifs lui ont brisé le dos, et qu'il soutient sa tête parce qu'il a mal aux cervicales. Il a travaillé dans l'entreprise Renault pendant 40 ans, et il occupe un logement dans cet immeuble qui appartient à Renault. Je lui fait remarquer son élégance, un peu rock, il me dit qu'il aime la marque Levis ! Il a une quinzaine de chemises Levis. On parle également de diverses choses et même du temps. Je le remercie de ce moment de discussion. Ce à quoi il répond : « Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas »
Je vous laisse méditer là dessus.
VISMAVILLE IN CONTAINMENT // AT THE BALCON // Episode 19
When I think that I meet Marcel (the man with the cap every day), that I say hello to him, and that I learn today that he was a stuntman! Stuntman in cars. I don't really know how you say it, by the way. He ran a bar too, in Sèvres. A bar in which he entertained a lot of artists. He even had lunch with several of them, including Johnny. That's cool.
They're there, on their balconies, chatting with each other, exchanging phone numbers, offering to help each other. Shopping for each other, taking the dog out, getting some fresh air on the balcony. The kindness is there... Happiness...
Another happiness is there too: I dare to greet more strongly this man who passes by holding his head. I've seen him several times on this sidewalk, he walks slowly, his back bent and his head held by his hand. As if his head would fall off if that hand were to come off. He is elegant, clean, with clear eyes. The hat completes the silhouette.
His name is Alain. I learn that he used to be a biker, that successive accidents have broken his back, and that he supports his head because he has neck pain. He has worked in the Renault company for 40 years, and he lives in this building, which belongs to Renault. I point out to him his elegance, a bit rock, he tells me he likes the Levis brand! He has about fifteen Levis shirts. We also talk about various things and even the weather. I thank him for this moment of discussion. To which he replies: "Only mountains don't meet".
I'll leave you to ponder on that.
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